Le magazine de Retraites Populaires

Illustation / Photographie article Bella vita

De vous à nous

L’immobilier au service de l’environnement

juin 2023 - 5 minutes

Au bénéfice d’une stratégie climatique qui s’aligne sur les objectifs fixés par les Accords de Paris et la Confédération, Retraites Populaires, la CPEV et la CIP, entre autres, intensifient la rénovation énergétique de leur patrimoine afin d’atteindre ses objectifs à court et long termes.

Le constat est unanime, la croissance globale des gaz à effet de serre demeure la cause principale du changement climatique. Le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), organisme en charge d’effectuer un état des lieux scientifique du changement climatique en cours, rappelle la responsabilité du secteur immobilier dans la production de dioxyde de carbone (CO2) qui représente environ 25% du volume total de gaz à effet de serre d’origine anthropique émis en Suisse. Ce secteur a donc un rôle majeur pour répondre aux défis du réchauffement climatique. Mais quelles sont les mesures possibles?

 

Retraites Populaires, la CPEV et la CIP, entre autres, entreprennent actuellement de nouveaux efforts afin de renforcer et compléter les mesures existantes. Outre le désengagement de l’industrie du charbon depuis 2019, l’assainissement et la rénovation du patrimoine immobilier propre et sous gestion s’inscrivent dans une transition énergétique accélérée des immeubles. L’objectif : atteindre une réduction des émissions de -35% d’ici 2030 et un niveau d’émission avoisinant la neutralité carbone à l’horizon 2045. L’ampleur du dérèglement climatique ainsi que sa complexité nécessitent d’entreprendre des efforts à la hauteur des enjeux.

 

Afin d’assainir l’enveloppe énergétique de son portefeuille, l’institution vaudoise et ses caisses sous gestion s’engagent à réduire ses émissions liées à la production de chaleur. L’amélioration de l’isolation thermique et des systèmes de ventilation ainsi que la production de chaleur solaire permettront de réduire les besoins énergétiques en chauffage et eau chaude. Actuellement, ces rénovations concernent annuellement 1.5% de l’ensemble des surfaces, ce qui est 50% au-dessus de la moyenne helvétique. Dès 2025, ce taux augmentera à 3% des surfaces en se concentrant sur les grands immeubles afin d’améliorer directement l’empreinte des gros consommateurs.

 

De par une évolution incertaine du dérèglement climatique, il est nécessaire d’être proactif. De nouvelles mesures agrémenteront la stratégie actuelle telles que la sensibilisation des locataires à la consommation d’eau et d’électricité (en conformité avec le programme cantonal Éco-logement) ainsi que le développement du photovoltaïque. Une stratégie ambitieuse et flexible face aux enjeux du réchauffement climatique!