Magazine Bella vita
Le premier prix permettra la création du Centre suisse du papier découpé, intégré dans le Musée du Pays-d’Enhaut. Le deuxième prix va à un projet de peinture murale qui ornera la nouvelle gare de Château-d’Oex.
Le Prix du patrimoine vaudois 2015 est attribué par Retraites Populaires au Musée du Pays-d'Enhaut, à Château-d'Oex. Doté d'un montant de 100'000 francs, le premier prix de cette édition, dont la thématique est le Pays-d'Enhaut, permettra la création du futur Centre suisse du papier découpé destiné à abriter les 600 découpages contemporains et 800 ouvrages de l'Association suisse des amis du découpage sur papier.
Le musée possède déjà une riche collection de découpages grâce au talent d'artisans et artistes de renom, à commencer par Jean-Jacques Hauswirth, qui a porté cet art au pinacle il y a 150 ans. Par la suite, Louis Saugy fut son digne successeur et aujourd'hui les œuvres de l'artiste Anne Rosat sont reconnues bien au-delà de nos frontières. Plusieurs découpeurs et découpeuses poursuivent cette tradition dans le Pays-d'Enhaut.
Pour le deuxième prix, doté d'un montant de 60'000 francs, la Commission de sélection a retenu un projet artistique destiné à orner le passage sous voies de la nouvelle gare de Château-d'Oex. Initié par l'Association du Pôle d'excursion Château-d'Oex-Pays-d'Enhaut, il sera réalisé par l'artiste Franck Bouroullec sur une surface de 400 m2. Sa peinture murale s'inspirera de scènes de vie de la région, mariant l'histoire, la culture, le patrimoine et autres activités plus récentes.
Jean-Robert Yersin et Philippe Doffey, respectivement président du Conseil d'administration et directeur général de Retraites Populaires, ont remis le prix aux deux lauréats au cours d'une cérémonie qui s'est déroulée ce midi à Château-d'Oex.
Sept ans de Prix du patrimoine vaudois
A l'initiative de Retraites Populaires, le Prix du patrimoine vaudois récompense et soutient financièrement depuis sept ans la réalisation d'un projet de sauvegarde ou de mise en valeur qui, a priori, ne se ferait pas sans cet appui. Il a permis la création du Conservatoire mondial du chasselas à Rivaz, l'ouverture au public du donjon du château d'Oron, la réalisation d'une passerelle au-dessus de l'Eau Froide pour prolonger le sentier de la Joux-Verte, ainsi que la restauration d'une façade de la ferme des Mollards-des-Aubert, au Brassus.
